perversion

Qu'est-ce qu'une perversion sexuelle ?

La "perversion sexuelle", c'est un truc inventé par des psys au 19ème siècle, repris par Freud. En gros, c'est quand quelqu'un ne peut être excité sexuellement qu'avec une pratique ou un scénario précis qu'il a choisi sans s'en rendre compte. C'est une sexualité un peu spéciale, mais tout le monde en a une part.

Aujourd'hui, on voit la perversion comme une façon d'organiser sa tête, comme la névrose ou la psychose. Il y en a de nombreuses sortes, mais elles ont toutes quelque chose en commun. Certains veulent ajouter d'autres catégories, d'autres pensent qu'il ne faut pas trop insister sur la perversion.

Attention à ne pas confondre :

  • Perversion et fantasmes pervers : Avoir des fantasmes bizarres, ce n'est pas être pervers.
  • Perversion et préliminaires : Les préliminaires, c'est normal, la perversion, c'est quand on n'aime que ça.
  • Perversion et délit : Perversion n'est pas forcément un délit, sauf si ça devient dangereux pour les autres.
  • Perversion et comportements antisociaux : Ce n'est pas la même chose.
  • Perversions narcissiques ou morales : C'est manipuler les autres pour se sentir supérieur, mais ce n'est pas sexuel.

Le mot "perversion" veut dire "renverser". Avant, on l'utilisait pour tout et n'importe quoi. Maintenant, on parle de "perversion sexuelle" pour désigner une sexualité qui dévie de son but (la reproduction) ou qui utilise d'autres objets (fétiches, etc.). Freud disait que c'était la sexualité "prégénitale" (orale, sadique, etc.) qui était en jeu.

Quand quelqu'un est vraiment pervers, ça se voit :

  • Il a besoin d'un scénario précis pour obtenir du plaisir.
  • Il a une envie irrésistible de faire ce qu'il fait.
  • Souvent, il est déprimé en dessous.

Les questions qu'on se pose :

  • Est-ce que les perversions se voient toujours ? Non, pas forcément.
  • Est-ce que c'est toujours grave ? Non, sauf si ça devient obsessionnel.
  • Est-ce que c'est héréditaire ? Non, c'est lié à l'histoire de chacun.
  • Est-ce que les femmes peuvent être perverses ? Oui, bien sûr.
  • Est-ce qu'on peut parler de perversion chez les fous, les enfants et les ados ? Pas pareil, faut faire attention.

Les perversions ont toujours existé. Avant, on les réprimait ou on les utilisait. Par exemple, la pédérastie pouvait servir à initier les jeunes.

Dans l'histoire, on a souvent mélangé les perversions et on a condamné surtout l'inceste, la nécrophilie et la zoophilie. La sodomie était très mal vue.

Il y a toujours eu un décalage entre ce que dit la loi et ce que les gens font vraiment. Les "grands" avaient souvent le droit d'être pervers. Certaines fêtes ou certains lieux étaient plus tolérants. On a toujours fait le tri entre les "bonnes" et les "mauvaises" perversions.

Au 19ème siècle, les médecins ont commencé à s'intéresser aux perversions. Ils ont essayé de comprendre pourquoi les pervers faisaient ce qu'ils faisaient. Freud a dit que la perversion n'était pas forcément grave et que tout le monde en avait une part.

Aujourd'hui, les psys ne sont pas tous d'accord sur la façon de voir les perversions. Certains pensent qu'il faut limiter le mot aux cas graves, d'autres veulent l'abandonner. Mais on sait que les pervers ont souvent été choqués dans l'enfance et qu'ils n'ont pas trouvé d'aide pour surmonter ce choc. Ils cherchent à se venger et à projeter leurs émotions sur les autres.

En conclusion :

  • La perversion, c'est une sexualité particulière, pas forcément grave.
  • Faut pas confondre perversion et fantasmes, préliminaires, délits, etc.
  • Freud a dit que tout le monde en avait une part.
  • Les pervers ont souvent été choqués dans l'enfance.